Mot-clé - la Bachellerie

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jeudi 1 mars 2018

Encore une belle saloperie

Figaro

lundi 8 janvier 2018

Une jolie fleur

0712

vendredi 5 janvier 2018

Vers l'aval

jeudi 21 septembre 2017

Depuis la vitre ouverte

Vu ce que je suis payé pour, je vais pas me casser le cul à descendre de mon véhicule pour faire une photo, faut pas pousser. Alors je vous explique le contexte. J'étais dans mon fourgon et je faisais un crochet par la Bachellerie avant d'aller à Montignac, en Dordogne les deux patelins. J'avais pris la route qui passe par Rastignac parce que c'est là mon habitude lorsque je vais à la Bachellerie. Il y en a qui font autrement mais moi c'est comme ça et je n'ai pas à me justifier de mon choix.
Là, au détour d'un virage, voilà que je vois la lumière qui baigne le village, son clocher, ses champs, juste le temps qu'un trou se fasse sa place dans l'ammoncellement de nuages lourds. Je m'arrête un peu en vrac à la limite d'un fossé, je sors l'appareil photo du sac et je déclenche deux fois depuis la portière, la vitre baissée. Je n'aurai pas eu le temps de faire une troisième image ou de descendre que, déjà, les nuages replongeaient tout dans une ombre un poil menaçante.

La Bachellerie

mardi 13 décembre 2016

Artiste

Gérard Bouvier est un artiste de réputation internationale. Sculpteur et peintre, il vit à la Bachellerie, dans sa maison et son atelier entourés de prés et de bois. Je l'ai rencontré il n'y a pas très longtemps. Il m'a demandé de faire la mise en pages de deux livres présentant ses œuvres et de faire des photographies de celles-ci.

Gérard Bouvier
Ça m'a pris hier en début d'après-midi. J'étais en train de travailler à la réalisation d'un site Internet un peu compliqué et j'ai éternué. Et pas qu'une fois ! Et très fort, en plus. Et avec épanchement de morve et éclaboussures conséquentes. Nul besoin d'être grand sorcier pour comprendre qu'une saloperie de rhume saisonnier avait réussi à poser ses valises en moi. Saloperie ! Il manquait plus que ça.
Vers 15h30, le téléphone a sonné. C'était Madame Bouvier qui m'appelait pour me demander de l'aide dans la mise en ligne de photos sur une galerie d'art en ligne. Parce que j'ai compris que l'on ne parviendrait pas à grand chose par téléphone, je lui ai proposé de venir voir ça sur place. Ça allait aussi me permettre de lever le nez de ce site Internet et de prendre l'air. Je prends la voiture et je file sur les hauteurs de la Bachellerie.
Je passe quelques dizaines de minutes à expliquer la procédure de mise en ligne des photographies et on discute de choses et d'autres avec Gérard Bouvier. Il me propose de venir faire des photos aujourd'hui, en début d'après-midi, de ses sculptures que l'on placerait dans la nature. Il faut qu'il fasse beau comme hier, bien sûr.
Hier soir, la tête comme engoncée dans un serre-tête trop serré, je commence à me préparer quelque chose à manger. Avant que ce soit bien cuit comme il faut, je tombe en panne de gaz. Il est trop tard pour aller acheter une bouteille. Tant pis, je mange comme ça. Et puis, comme décidément ça ne va pas très fort, je file me coucher. Il est environ 20h30, je m'endors rapidement.
Je me réveille et il est un peu après minuit. Plus sommeil du tout. Un mal de tête fortement désagréable, le nez bouché, la bouche sèche. Je me lève et vais boire un verre d'eau. Je prends un cachet d'aspirine et retourne me coucher. Je lis quelques pages d'une BD qui traîne là. Je parviens à me rendormir vers 2 heures.
Il est 5h14 à l'horloge du radio-réveil lorsque je le regarde, réveillé. Bon. Je me lève, je me fais du café, je prends une autre aspirine. Tout à l'heure, je vais aller chercher du gaz et puis je vais essayer de travailler un peu. Parce que ça ne peut pas faire de mal, je vais bouffer un maximum d'agrumes, aussi. Cet après-midi, s'il fait raisonnablement beau, j'irai faire des photos.

samedi 3 décembre 2016

Atmosphère

Ambiance matinale

mercredi 2 novembre 2016

Ciel bleu

Ce matin, je ne pensais pas voir de ciel bleu aujourd'hui. Et c'est cet après-midi qu'il est apparu. Alors que ce n'était absolument pas mon idée première, je me suis arrêté en lisière d'un bois, histoire de voir si oui ou non il pouvait se trouver quelque champignon qui auraient pu agrémenter mon repas de ce soir. En fait de champignons, il n'y en avait pas tripette. Toutefois, il convient de modérer ce propos à la lumière de ce que je vais m'empresser de vous dévoiler dès à présent et sans plus attendre : je ne sais pas chercher les champignons et, subséquemment, je ne sais pas les trouver. En effet, une idée couramment partagée veut que l'on ne trouve que ce que l'on cherche. Un bon trouveur se doit donc avant tout d'être un bon chercheur.
Evidemment, on ne manquera pas de me reprocher l'emploi du barbarisme "trouveur" qui n'est dans aucun dictionnaire connu. Je ne les connais pas tous et permettez-moi de vous dire que ce manque est regrettable. Par quel mot "officiel" remplacer "trouveur" ? J'ai cherché et n'ai pas trouvé. Donc, j'ai pris la liberté en accord avec ma conscience de me permettre l'emploi de ce néologisme dont je fais don à l'Humanité. C'est un mot libre de droit, "open source", gratuit. J'aime parfois à me montrer généreux avec mes contemporains.
Et s'il n'y avait pas de champignons, il y avait du ciel bleu et des arbres. J'ai bien vu les arbres et cela m'amène à me demander si, en fin de compte, ce n'est pas juste un problème de verres de lunettes qui m'empêche de voir les champignons. D'ordinaire, on distingue le champignon de l'arbre par le fait que ce dernier est plus grand. Beaucoup plus, même. On me suggère que si je ne vois pas les petits arbres de la taille des champignons, cela peut-être dû au même problème de correction optique. Je n'y avais pas pensé.

arbres

mercredi 5 octobre 2016

Soleil et noyers

Lumière dans les noyers

Lumière à la noix

jeudi 29 septembre 2016

Une 4cv Renault

4cv d'époque épique

lundi 19 septembre 2016

L'homme de paille des agriculteurs

Durant quelques jours, à La Bachellerie, les Jeunes Agriculteurs ont installé un personnage pour exprimer leur colère. Et puis, il a disparu. Il est possible que ce soit les forts vents qui l'ont renversé, je ne sais pas vraiment. C'est une supposition.
Quoi qu'il en soit, les Jeunes Agriculteurs sont en colère. J'aurais aimé en savoir plus, connaître les raisons de cette colère. J'en connais quelques unes, bien sûr, un peu comme tout le monde. Sans doute considèrent-ils qu'ils ne gagnent pas assez. Je doute qu'ils aient voulu pester contre les conditions météorologiques que l'on a connu durant l'été. Je doute aussi qu'ils aient cherché à alerter la population de l'augmentation des prix du matériel agricole ou de la hausse du tarif horaire des mécaniciens. Je suis presque certain que l'idée est de dire qu'ils ne gagnent pas assez en vendant le fruit de leur travail, que la grande distribution se sucre sur leur dos. Et je pense que dans une certaine mesure, c'est la vérité.

Agriculteurs en colère

bachellerie-saint-rabier.jpg

dimanche 7 août 2016

Evolution de la ruine

Le feuilleton continue. Depuis quelques années, lorsque l'idée me vient, je passe devant cette maison qui doucement s'effondre sur elle-même. L'autre jour, je suis passé par là et me suis arrêté le temps d'une photo. Je n'ai pas remarqué de changement frappant. Peut-être la maison s'est-elle un peu affaissée, je n'en suis pas certain.
Je me suis demandé ce qui avait poussé quelqu'un à construire cette maison là, à l'écart de la petite route qui conduit de ce que l'on appelle ici la route des coteaux vers le petit bourg de la Madeleine, à la Bachellerie. Et puis, je me suis souvenu que la route nationale 89 n'avait pas toujours existé et qu'aux débuts du XIXe siècle, Azerat restait un bourg isolé. Si l'on souhaitait s'y rendre depuis Thenon, par exemple, on devait emprunter cette route des coteaux et redescendre par la route du Labouret, premier bourg juste après Azerat. Dès lors, la route des coteaux se poursuivait jusqu'au croisement qui permet soit d'aller sur Auriac-du-Périgord, soit la Bachellerie, soit, encore, les Farges. Et d'ailleurs, en parlant des Farges, je vous avais parlé du petit village du Cheylard et de l'abandon de son église au profit de celle des Farges.
Mais pour aller à la Bachellerie depuis Thenon, le plus simple devait certainement être de passer par la Madeleine. Et alors, on passait devant cette maison qui, à l'époque, devait être neuve ou presque. D'ailleurs, dans les bois environnants, on trouve trace de maisons encore plus en ruine. Parfois, on n'aperçoit plus que le bas de quelques murs. Je ne sais pas comment l'on faisait alors pour se rendre à Terrasson si l'on habitait la Bachellerie. De toute évidence, la route nationale 89 (aujourd'hui départementale) n'existait pas. Le train arrive à la Bachellerie en 1860. Il est possible que la voie ferrée ait été doublée d'une route. De la Bachellerie, on devait vraisemblablement pouvoir gagner Saint-Rabier et par là le nord du département voire Limoges, Paris, les mondes lointains et inconnus. L'aventure, quoi. Peut-être, mais ce n'est pas sûr du tout, devait-on emprunter la petite route de terre qui va de la Bachellerie au Chastel avant de redescendre sur Condat et de prendre la route qui passe par Bouillac si l'on souhaitait atteindre Terrasson pour, par exemple, l'une ou l'autre des deux foires annuelles. Enfin moi, je vois ça comme ça en faisant appel à ce qu'il me reste de logique.
De la Bachellerie, on pouvait aller à Azerat en passant par Rastignac. Depuis Azerat, si l'on voulait aller à Thenon, je suppose que l'on avait la possibilité de remonter par le Labouret mais qu'il était plus intéressant de passer par le Puy et la Servolle. Quoi qu'il en soit, je suppose que l'on devait bien moins circuler hier qu'aujourd'hui. Laissons-nous aller à des calculs pifométriques. Une heure pour aller de Azerat à la Bachellerie ? Deux pour aller de Azerat à Thenon ? Une bonne grosse demi-journée si l'on marchait jusqu'à Terrasson ? La deuxième moitié du XIXe siècle a sans doute été un immense progrès pour le brassage des populations et a peut-être aussi été la cause d'un début de désertification des campagnes et de l'abandon de certaines habitations qui ne se trouvaient plus sur aucun passage emprunté, se trouvant du coup isolées de tout et tous.
La maison que je suis depuis quelques années a dû être "restaurée" au cours du XXe siècle. Si l'on en croit les poutres métalliques, on a certainement au moins dû utiliser ce bâtiment à des fins agricoles. Je ne sais pas qui ont été les derniers occupants. Un jour, j'irai enquêter pour tenter de fournir une réponse à cette question.

Ruine dans un écrin de verdure

samedi 30 juillet 2016

Encore une photo pourrie

Etang de la Bachellerie

dimanche 17 avril 2016

Faire toute la lumière

éclairage public

lundi 21 mars 2016

Des fleurs et la vertu de la patience

Aujourd'hui, j'ai découvert qu'une situation s'était débloquée. Je vous expliquais récemment que Pôle Emploi me devait des euros. Cette affaire traîne depuis janvier 2015. Je n'ai pas perçu d'allocations depuis cette date. En fin d'année dernière, tout de même, après près d'un an d'attente, je m'inquiète de cette situation auprès d'un employé de cette estimable institution. La personne m'apprend qu'elle n'a pas reçu mes déclarations successives. Puisque j'ai eu la prudence de m'en munir je les lui donne et il s'empresse d'en faire des copies. Il m'assure que tout allait être débloqué très rapidement.
En effet, quelques semaines plus tard, un courrier m'informe qu'un virement a été effectué sur mon compte en date du 21 décembre. Nous sommes alors en janvier de cette année. Dans les jours qui suivent, je consulte de temps à autres l'état de mon compte bancaire. Je ne vois rien arriver ni en janvier ni en février ni en mars... jusqu'à aujourd'hui. Oui ! Le virement effectué le 21 décembre 2015 est inscrit à mon crédit ce 9 mars dernier ! Mine de rien, ça va me permettre de souffler un peu.
Et alors, je me dis que le traitement informatique des opérations de toute sorte a du bon. On y gagne en efficacité. Qu'en aurait-il été si le versement avait été confié à des personnes physiques ?

Et donc, pour fêter l'événement, deux photos réalisées hier après-midi au bord du Cern sur la commune de la Bachellerie à moins que ce ne soit sur celle de Peyrignac. Il pleuvait un peu mais puisque j'avais mon appareil photo et que je ne voulais pas rentrer bredouille, je n'ai pas hésité à poser coude et genou dans la terre mouillée pour ces fleurs de printemps.

Fleurs modestes
Modestes fleurs

vendredi 4 mars 2016

Moutons en Périgord

Moutons

Moutons

vendredi 12 février 2016

Un peu de tout pour tous les goûts

Tiens ? Il pleut ! Ça faisait longtemps. Ce qu'il y a de bien, avec la pluie, c'est que ça indique qu'il ne gèle pas.
Ce matin, je pensais à l'inertie d'une maison et de la mienne en particulier. Il y a quelques jours, je suis tombé en panne de fuel. C'est plutôt bon signe, c'est que la chaudière fonctionne. La première nuit, douillettement emmitouflé dans la couette, ça c'est bien passé. Au matin, mine de rien, ça allait encore. Je suis tout de même allé chercher du bois pour allumer un feu dans la cheminée. Franchement, c'était plus histoire de dire que par réelle sensation de froid. Le thermomètre affichait encore un peu plus de dix degrés. Cela après toute une nuit sans chauffage. C'est ça qui m'a fait penser à l'inertie de la maison. Les calories emmagasinées ne s'échappent pas si facilement. Et du coup, je me suis demandé une fois de plus par où part la chaleur lorsque je chauffe. Enfin bon. J'allume un feu dans la cheminée et j'apprécie la chaleur et les sons que cela libère. Bien que ce ne soit certainement pas le plus efficace et le plus économique des modes de chauffage, c'est certainement le plus agréable et amusant. La journée se passe et ce n'est qu'en début de soirée que je me dis que, tout de même, il ne fait pas si chaud que ça.
Hier matin, le thermomètre indiquait nettement moins que 10°. J'ai tout de même allumé un feu. La livraison de fuel était prévue pour demain, samedi. Dans la matinée, le téléphone sonne. C'est le livreur qui vient de faire une livraison à Azerat et qui m'appelle pour voir si je suis là. J'y suis et il vient me livrer. Il en profite pour remplir la cuve du voisin, voisin qui en profite pour me donner (à ce prix, ça ne se refuse pas) des pommes de terre. J'attends que les saletés et autres particules en suspension dans la cuve se déposent avant de relancer la chaudière et c'est vers le milieu de l'après-midi que j'appuie sur l'interrupteur et que le brûleur entre en fonction.
Eh bien pour retrouver une température acceptable, il faut du temps. Ce matin ce n'est toujours pas revenu à l'état d'avant l'arrêt de la chaudière. Encore cette histoire d'inertie. Il faut chauffer les pierres des murs avant tout. C'est ce qu'il me semble mais je ne suis pas un spécialiste.
Bien que ça n'ait pas grand rapport, je pense aux ondes gravitationnelles que les scientifiques sont parvenus à démontrer en donnant raison à l'intuition de Albert Einstein au passage. Honnêtement, je n'ai pas tout compris de ce que cela implique et nous apprend de l'univers mais ça semble fichtrement intéressant tout de même. Prenez le temps d'écouter la radio ou de lire quelques articles sur le sujet, vous comprendrez sans doute mieux que moi et vous pourrez tenter de m'expliquer par la suite. Bien que je n'y comprenne que dalle, je suis passionné par toutes ces histoires d'astrophysique. Le détonateur a été un bouquin de Hubert Reeves lu il y a une trentaine d'années. Je ne comprenais pas tout mais j'avais l'impression de voyager dans des mondes incroyables. C'est bien mieux que la science fiction, ces bouquins de vulgarisation scientifique ! Je me souviens avoir lu le livre de Stephen Hawking, "Une brève histoire du temps", paru en 1988 qui tente d'expliquer le Big Bang ou les trous noirs. Je me souviens surtout n'avoir rien pipé à rien et d'être passé sur les équations sensées expliquer les propos avec circonspection. J'ai sans doute grappillé deux ou trois bricoles mais j'ai surtout compris alors que je ne serai jamais astrophysicien. Le doute n'existait pas réellement mais, au moins, j'étais désormais bien fixé sur le sujet. Ce n'était pas pour moi. On ne peut pas être partout. Je prouve que l'on peut n'être nulle part, par contre.

Arbre cassé
J'avais fait cette photo. Au départ, je l'avais écartée. J'étais prêt à la jeter, à l'effacer du disque dur. Et puis, je lui ai donné sa chance. Je l'ai regardée mieux, je lui ai trouvé quelque chose. Ce qui ne me plaisait pas, c'était que je n'avais pas pu cadrer comme je l'aurais voulu. Les abords de l'étang où se trouve cet arbre cassé étaient détrempés et je n'avais pas de bottes en caoutchouc avec moi. Je n'avais pas une folle envie de me mouiller les chaussettes. J'avais tout de même déclenché. Du coup, j'avais écarté cette photo pour une mauvaise raison. En la regardant mieux, après l'avoir passé par la tourniquette à faire du noir et blanc, je lui ai trouvé quelque chose. J'ai forcé un peu les contrastes, j'ai relevé les ombres et voilà une image qui me satisfait.

Nous avons eu le paléolithique et la période gauloise, voici l'époque mérovingienne. Vous le saviez, vous, que le nom vient d'un roi franc du nom de Mérovée ? Je l'ignorais avant de le savoir. Alors, oui, il n'est pas certain qu'il ait existé, d'accord. Le nom vient de lui tout de même. C'est avec les Mérovingiens que naît la France, à ce que l'on nous raconte. Clovis, le vase de Soissons, tout ça. Les soissons, pour moi, ce sont surtout les haricots. Les haricots n'étaient pas connus en Europe à l'époque. Du coup, on peut supposer que le cassoulet était inconnu également et que Clovis n'en a jamais mangé.

Mérovingiens
Puisque l'on en est à parler nourriture et puisque j'ai décidé de purger un peu mon fonds d'illustrations qui iront bien pour le blog, je vous propose une photo que j'ai faite pour un jeu sur Internet, sur un forum. Là, en l'occurrence, je ne vous propose pas de découvrir ce que la photo représente. Je suis presque certain que vous allez trouver sans peine. J'aime bien le jambon. Celui-ci n'est pas le meilleur qui soit. C'est du quasi industriel. Il n'est pas mauvais non plus. J'aime bien le jambon avec quelques pommes de terre sautées dans la graisse de canard ou avec du bon pain et du bon beurre. Avec un bon verre de bon vin rouge, ça passe bien, je trouve. Un petit plaisir simple et facile. Un plaisir à l'échelle de celui procuré par une bonne pomme accompagnée de bonnes noix. Ou d'une tarte aux pommes, tenez ! Ah ça c'est bon, la tarte aux pommes ! Ou bien des crêpes toutes simples, aussi. Il n'y a rien de meilleur que les bonnes choses simples. Le poulet rôti fait partie de l'inventaire que je pourrais éventuellement dresser si j'en avais l'envie.

Le jambon, c'est bon
Passons à autre chose. Et parce que cela peut tout à fait entrer dans le cadre du "autre chose", parlons de téléphone. Je vous disais récemment que j'en cherchais un pour remplacer celui qui fonctionne mal. Si vous lisez ce blog et si vous avez un peu de mémoire, vous vous souviendrez que je déclarais ne pas vouloir de smartphone. Figurez-vous que deux bonnes personnes qui se reconnaîtront, Fred et Marie-Jo, ont écouté mon appel et m'ont proposé un iPhone pour pas cher. Ce n'est pas le dernier modèle mais c'est mieux ainsi. C'est un 3G. Pour tout vous dire, je ne connais pas bien les modèles de téléphones. Au début, sans que je sache pourquoi, il ne fonctionnait pas. D'abord, il refusait de se charger ou il le faisait d'une façon un peu erratique. Une fois que j'ai réussi à faire en sorte que la batterie se charge, je me suis aperçu que l'écran tactile ne fonctionnait pas. Rien à faire et c'est désolant pour un appareil qui fonctionne grâce à cette technologie, vous en conviendrez sans peine. N'écoutant que ma détermination à ne pas me laisser emmerder longtemps par un appareil, je pars à la recherche d'informations sur Internet. J'apprends que le dysfonctionnement est généralement dû à la mauvaise connexion d'une nappe. Je me débrouille comme je peux sans ouvrir le téléphone et j'arrive à faire fonctionner cet écran tactile. Chouette ! Le iPhone semble fonctionner, je fais une sauvegarde. La crainte que j'avais au début d'un iPhone bloqué sur le réseau Orange s'évapore lorsque j'insère la carte SIM de chez Free Mobile. Elle est reconnue, le téléphone fonctionne.
Je déchante lors du premier appel reçu. Je n'entends rien. Le haut-parleur ne fonctionne pas. Si j'active les hauts-parleurs additionnels qui permettent d'écouter, par exemple, de la musique en stéréo, ça fonctionne. Ce n'est pas pratique. Alors, je me décide à ouvrir le iPhone. Un petit tournevis, une ventouse, c'est parti pour une exploration des entrailles de la bête. Je déconnecte les trois petites nappes qui retiennent le bloc écran du reste de l'appareil, je nettoie tout ça et je remonte le tout. Comme par miracle, ça fonctionne désormais tout à fait bien.
Alors donc, du coup, me voilà avec un smartphone. Sauf que j'ai la chance qu'il soit trop ancien pour imaginer trouver des applications qui pourraient fonctionner avec lui. Tout de même, j'ai paramétré le bouzin pour recevoir des courriers électroniques et en envoyer. Ce n'est pas que j'aie l'intention de trop me servir de cela mais comment résister ? Pour tester, je suis même allé jusqu'à mettre quelques morceaux de musique. Enfin là, c'est certain, je ne vais pas trop utiliser cette fonction. Je n'aime pas écouter de la musique au casque et, de toutes les façons, le seul que j'ai à ma disposition est très mauvais. Je donne un mauvais point à Apple qui ne permet pas d'importer les contacts présents sur la carte SIM. Pas grave. Il y a des applications "natives" que l'on ne peut pas supprimer. Pas grave non plus. Je les ai toutes regroupées dans un dossier que je suis allé cacher loin. J'y ai mis tout ce dont je ne me servirai pas. L'appareil photo et le logiciel permettant de les visionner, le calendrier et la calculette, le dictaphone et le logiciel de navigation, l'horloge et les notes ainsi que la météo. Voilà, juste l'essentiel, le téléphone. Point. J'en suis encore à découvrir comment on utilise cet appareil. Ce n'est pas mal foutu, tout de même, il faut reconnaître.

Pour finir, un dessin de moto. Il y a quelques jours, je cherchais une idée de dessin. Je voulais m'exercer à l'encrage avec un pinceau que je n'utilisais pas parce que je le trouvais trop difficile. Pour encrer, il me fallait un crayonné. Je n'avais pas d'idée qui se pointait à l'horizon alors je me suis rabattu sur du facile. L'encrage s'est finalement relativement bien passé. Je pense que j'utiliserai ce pinceau pour quelque temps encore. Ce matin, j'ai terminé une mise en couleurs dans le but de vous en faire profiter. Et c'est sur ça que je termine le billet du jour.

Gronda

dimanche 7 février 2016

Brumes matinales

Brumes matinales

samedi 30 janvier 2016

On ne va pas se faire du mauvais Sand pour si peu

Si la faute est pardonnable, si, tous autant que nous sommes, nous pouvons en commettre, que dire de celle-ci ? Ça se passe dans une commune limitrophe de Azerat, à la Bachellerie, où l'équipe municipale guidée par son maire lumineux s'est mis en tête de mettre un nom à tout ce qui traîne de rues, chemins et impasses dans le village. Cette volonté forte a été accompagnée de la création du blason communal et il faut reconnaître que ça fait joli sur les papier à entête, un blason. Ça vous donne un petit côté de noblesse indéniable, ce genre de détail. Cette héraldique là nous informe de la présence d'un cours d'eau traversant le village, de l'existence d'un château — symbolisé par le lion griffu qui n'est pas sans nous faire penser à celui qui ornait les véhicules Peugeot — et du nombre de bourgs. Je vous invite à aller vérifier mes dires sur la photo.
Et donc, de jolies plaques en plastoc véritable ont fait leur apparition un peu partout et il en est une qui a particulièrement retenu mon attention. L'erreur est pardonnable. On peut ne pas connaître, on peut penser connaître. Ce qui m'étonne, c'est qu'elle ait réussi à passer toutes les étapes de contrôle possible. Celle de la passation de commande, celle de la prise de commande, celle de la réalisation de la plaque, celle de l'expédition, celle de la réception, de la pose et de sa présence effective. Les riverains ne paraissent pas trop avoir remarqué le problème pas plus que le maire, ses adjoints et conseillers. Alors, je ne vais pas parler du manque de culture du maire, je ne vais pas raconter que ce maire pourrait être un paltoquet doublé d'un prétentieux vaniteux. Non. L'erreur est humaine et ce maire nous montre combien il l'est, umain.

Voilà qui mérite une bonne chopine !

jeudi 8 octobre 2015

La ruine a bon pied bon œil

Je suis passé par là et j'avais l'appareil photo. Sur le boîtier, il y avait le 80-200. Je me suis arrêté et je me suis dit qu'il y avait déjà quelque temps que je ne vous avais pas proposé la progression de l'effondrement de cette maison en ruine.

La maison qui tombe en ruine

jeudi 17 septembre 2015

Pas si funèbre

C'est une pompe Bodin. Une pompe à bras comme on pouvait en voir si souvent un peu partout. C'est tellement banal que l'on n'y fait même plus attention. Depuis quand est-elle là ? Je n'en sais rien. Elle a dû être placée à côté du puits il y a bien longtemps et elle a dû être l'unique point d'eau pour les quelques maisons qui lui sont proches. Un jour, l'eau est arrivée au dessus de l'évier et on a arrêté d'aller chercher l'eau à la pompe. Le progrès était arrivé.
Je suppose que, pour quelque temps encore, la pompe a servi pour arroser les jardins ou pour amuser les enfants quand ce n'était pas pour abreuver les animaux ou les personnes de passage. A un moment, elle n'a plus servi du tout et on a mis de la terre puis des fleurs dans le bac. La pompe est restée là, elle n'intéressait plus personne, elle ne valait plus rien.
Je la connais depuis longtemps, cette pompe. L'autre jour, en passant devant, je me suis dit qu'un de ces jours, quelqu'un allait proposer à quelqu'un de l'acheter. Un brocanteur ou un collectionneur. Peut-être une personne cherchant à décorer son jardin ? Et alors, la pompe ne sera plus là. Ce ne sera pas très grave puisqu'elle ne sert plus. Mais elle ne fera plus partie du paysage et elle manquera un peu à celles et ceux qui s'attendent à la trouver là, qui s'en serve comme point de repère.
J'ai arrêté la voiture et je suis sorti avec l'appareil photo. A côté, derrière la clôture, un chien aboyait. Son maître est sorti sur le pas de la porte pour lui gueuler de se taire et il m'a vu. Il est resté là à m'observer durant tout le temps qu'il m'a fallu pour faire quelques photos. Le chien n'a pas arrêté d'aboyer mais son maître ne faisait plus attention à lui. Il y avait plus intéressant, il fallait surveiller et comprendre ce que faisait ce type à photographier cette vieille pompe qui ne sert plus à rien et à personne. Si ça se trouve, ça lui a mis une idée dans la tête. Il s'est peut-être dit que si les gens s'arrêtaient pour prendre cette vieillerie en photo, c'est que ça devait valoir des sous. Il a peut-être songé qu'il faudrait la démonter et la mettre en vente.

Pompe Bodin

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